Interview exclusive de Salim Baungally : « Michel Denisot est un homme extraordinaire et si nous avi
- Sports and People News
- 1 oct. 2016
- 15 min de lecture
Aujourd'hui, Sports and People News a le plaisir d'accueillir Salim Baungally, journaliste de sport à SFR Sport.
Dans cette entrevue, Salim Baungally se livre avec passion et authenticité sur son parcours, ses valeurs et sa perception du métier de journaliste de sport.

Salim Baungally présentateur de l'émission
"PLZone" sur SFR Sport 1.
Les débuts.
Comment êtes-vous devenu journaliste sportif ?
C’est simple et complexe à la fois ! A la base, je suis fasciné par ce monde du journalisme de sport. Je précise bien journaliste de sport et non journaliste sportif !
C’est Christian Ollivier le directeur du service des sports de RTL qui m’a appris cette légère nuance puisqu’il m’avait indiqué que nous étions des journalistes de sport et non des journalistes sportifs !
En fait, le journaliste de sport n’est pas forcément un sportif aguerri même s’il essaie d’en parler du mieux possible alors que le journaliste sportif peut-être potentiellement un journaliste politique et inversement !
Pour résumé, un journaliste de sport traite uniquement de sport. Voilà, je voulais débuter cette interview en expliquant cette petite nuance !
Vous avez raison, et c’est important de rectifier une donnée ! Je vous remercie Monsieur Baungally pour la précision.
Je vous rassure nombreux sont ceux qui font cette erreur mais par la suite, quand nous connaissons le terme adéquat nous ne la faisons plus.
Donc rectification, comment êtes-vous devenu journaliste de sport ?
Pour valider mon cursus à la faculté, je devais impérativement faire un stage et j’ai eu la chance d’être pris à Sport MX, une ancienne radio de la région parisienne. Au sein de cette rédaction, j’ai eu mes premiers émois comme journaliste de sport et de là, j’ai pu enchaîner d’autres stages, notamment à RMC puis au Monde Interactif, et enfin j’arrive à RTL en septembre 2008 où je commence à travailler.
Pourtant au départ, vous suivez une formation dans le secteur du commerce international. A quel moment, vous avez souhaité changer de vocation ?
En fait, j’ai toujours eu l’envie d’évoluer dans l’univers de la presse sportive seulement jusqu’à mon stage à Sport MX, je n’avais pas encore eu d’opportunités pour travailler dans ce milieu. A l’issue de ma quatrième année à la faculté, nous avions l’obligation d’effectuer un stage pour valider notre cursus et j’avais fait comprendre à mon tuteur que je voudrais bien le faire dans le secteur du journalisme et de manière assez rapide, je suis donc pris dans cette radio locale et c’est ainsi que je me suis lancé dans la presse sportive ! Finalement, je suis entré sur le tas dans ce milieu puisqu’habituellement nous y accédons via un cursus à l’école de presse me concernant, j’y suis rentré grâce à mon stage et donc la pratique !
Est-ce un avantage d’être un autodidacte ?
Que vous veniez d’une école de journalisme ou non, le plus intéressant dans une rédaction c’est de savoir que la plupart de vos collègues viennent d’horizons différents.
Me concernant, je pense que c’est un avantage car nous ne sommes pas ʺformatésʺ mais au final, cela ne change pas grand-chose, puisque nous apprenons vraiment sur le tas !
Durant votre jeunesse, quels étaient vos journalistes ou commentateurs sportifs favoris ?
Pendant mon adolescence, j’écoutais beaucoup Europe 1 avec notamment Eugène Saccomano. Aujourd’hui, il existe de nombreux journalistes qui sont devenus des exemples comme Christian Ollivier, le directeur du service des sports de RTL, qui est un homme très carré, très droit, très sérieux et ce fut un immense bonheur de le côtoyer.
Il y a aussi Éric Silvestro qui est également journaliste à RTL qui fut indirectement mon chef des sports lorsque nous avons travaillé sur la radio RTL-L’Equipe. Éric est aussi un homme droit, très compétent et ce fut un grand plaisir de travailler avec lui.
Je peux aussi vous citer François Pinet qui évolue actuellement à I-Télé qui est un homme bien, très professionnel et ce fut aussi un plaisir de le côtoyer.
Enfin, le jour où j’ai rencontré et discuté avec Michel Denisot, il est devenu un modèle pour moi car c’est un homme extraordinaire et sincèrement, si toutes les personnes qui évoluent dans ce métier et en disant cela, je m’inclus aussi, nous avions tous ne serait-ce qu’un demi pourcent de son humilité le monde irait vraiment mieux ! Michel Denisot est vraiment d’une gentillesse, d’une humilité extraordinaire et d’un professionnalisme hors pair. Si demain, je pouvais lui ressembler ne serait-ce qu’un millième de pourcentage et bien, je serais très content !
Plus qu'un métier, une vocation.
Depuis quelques années, vous évoluez à la fois à la radio et à la télévision. Qu’est-ce qui vous plaît sur ces deux supports médiatiques ?
Bonne question ! En fait, même si, les supports sont différents, ils existent de nombreux points communs entre eux comme celui des directs. D’ailleurs, j’apprécie beaucoup de faire des directs car cette activité vous procure énormément d’adrénaline et ce que vous soyez à l’antenne où que vous évoluez dans l’ombre. Je me souviens encore du plaisir que j’ai ressenti à RTL où à L’Equipe TV. J’aime aussi le côté direct et sans filet de la télévision car vous devez rester professionnel en toutes circonstances ! Concernant, le traitement de l’information. Qu’importe le support, nous devons traiter l’actualité le plus rapidement possible afin de coller à l’instant présent, tout en choisissant les interlocuteurs adéquates au moment précis. Les différences principales se situent au niveau de l’image mais aussi des moyens techniques mis à disposition. Au final, je prends du plaisir partout où j’évolue !
Toutefois, la vraie différence survient lorsque vous commentez une rencontre sportive ! Pour le coup, en radio ou à la télévision, le commentaire est différent ?
Oui, je suis totalement d’accord avec vous ! Sur mon explication précédente, je prenais plus en référence des émissions, en revanche pour le commentaire d’une rencontre sportive c’est vraiment différent ! Il est vrai que le passage entre la radio et la télévision n’est pas si évident que cela puisqu’il y des rythmes différents. A la télévision, vous ne commentez pas tout le temps car vous devez faire des pauses car l’image est le support essentiel alors qu’à la radio, ce support visuel n’existe pas, donc vous devez commenter non-stop !
Je trouve que c’est bien plus simple de passer de la radio à la télévision que l’inverse ! Si vous venez de l’univers télévisuel, vous avez appris à faire des pauses régulièrement donc quand vous arrivez à la radio, vous devez changer ses habitudes puisque le rythme est beaucoup plus rapide et surtout, vous ne pouvez plus faire des pauses. Dans l’autre sens, quand vous venez de la radio où vous apprenez à commenter non-stop et que vous arrivez à la télévision, là où vous devez faire des pauses c’est pas si simple que cela ! D’ailleurs, j’en parle en connaissance de cause puisqu’à mes débuts à la télévision, je parlais trop est cela est dû à mon passage en radio. Avec le temps et du travail, vous améliorez vos commentaires et vous passez plus facilement d’un média à l’autre !
Durant une rencontre sportive, les informations évoquées en radio ou à la télévision sont-elles les mêmes ?
Les informations sont les mêmes. Cependant, à la télévision nous seront plus précis et peut-être que nous énoncerons moins d’informations qu’à la radio car nous avons moins de temps à cause de toutes ces pauses. Que ce soit à la radio ou à la télévision, le commentaire est différent mais l’information est similaire !
Vous êtes journaliste de sport et commentateur sportif. Quelle activité vous plaît le plus ?
Bonne question ! Je prends de plus en plus de plaisir dans la présentation d’émission.
Concernant, le commentaire sportif je dois certainement m’améliorer sur quelques critères car il existe toujours des personnes meilleures que vous mais dans l’ensemble ça va !
Aussi, comme je ne suis pas un consultant sportif, je ne peux ressentir les sensations qu’a pu éprouver un sportif lorsqu’il jouait au football, cependant, j’espère que mes commentaires permettent d’aiguiller le téléspectateur quand il visionne un match. N’oublions pas que nous sommes là essentiellement pour diffuser des informations et que nous pouvons aussi être un lien entre les sportifs et les consultants qui brillent plus sous le feu des projecteurs !
Etiez-vous préparé à passer aussi rapidement à l’antenne ?
Oui, au début se fut rapide mais à force de pratiquer, vous prenez une certaine habitude donc cela devient plus facile. Mon premier passage à l’antenne c’était pour une émission consacrée au football anglais, et plus particulièrement pour parler du ʺBig Fourʺ, les meilleures équipes de Premier League et c’était sur L’Equipe TV. Je me souviens aussi de mon premier journal des sports que j’ai effectué pour L’Equipe TV. Je me rappelle que mon supérieur m’informe la veille qu’il a besoin de moi pour présenter le prochain journal de la matinale. Comme il fallait agir vite je n’ai pas eu trop de temps pour gamberger ! Finalement, je me suis bien débrouillé puisqu’ aujourd’hui j’ai bien évolué !
Dans le but de vous perfectionner, vous arrive-t-il parfois de visionner vos anciennes prestations ?
D’ordinaire, je ne fais pas cela mais pour ma nouvelle émission sur SFR Sport, je vais le faire du moins pour les deux premières afin de m’améliorer davantage et non pas, pour valoriser mon égo !
Se revoir à l’écran ou se réentendre cela doit-être particulier ?
Effectivement, c’est assez étrange ! Pour la petite histoire, il y a quelques années quand j’évoluais à RTL, j’avais enregistré une séquence avec mes collègues et le soir en rentrant chez moi, je savais que le programme serait diffusé dans la soirée donc j’ai décidé d’écouter et là, quel choc ai-je eu en entendant ma voix ! Habituellement, vous ne vous écoutez pas et vous n’avez pas l’oreille de l’auditeur donc je fus surpris et pour le coup, je devenais un auditeur !
Dans ces cas-là, êtes-vous plus critique que les auditeurs ?
Oui, je pense que nous sommes beaucoup plus critiques envers nous même quand nous nous écoutons ! En fait, nous faisons abstraction de nos qualités et nous entendons ou voyons juste nos erreurs de diction, de vocabulaire choisi, etc.
Vous vous souvenez du premier match que vous aviez commenté ? Quelles émotions aviez-vous ressenti ?
Oui, je me souviens de deux matchs, l’un en cabine et l’autre commenter depuis un stade.
Le match en cabine c’était un Milan AC-Inter Milan pour RTL-L’Equipe et comme de nombreux confrères qui commente pour la 1ère fois, j’ai imprimé un grand nombre de feuille pour avoir un maximum d’informations sur les joueurs, les clubs… et au final, vous vous rendez compte que durant la rencontre vous n’avez pas besoin d’autant d’impressions. Certes, vous devez vous informer c’est essentiel mais en commentant, un match de football, vous n’avez pas le temps de tout dire puisque les faits de jeu priment sur le reste !
De plus, sur cette rencontre, je me rappelle avoir crié comme un « malade » lorsque Kaka marqua pour le Milan AC et au final, les Milanais sont sortis victorieux de la rencontre !
L’autre match c’était un RC Lens-Troyes et c’était mon premier match que je commentais depuis un stade. Nous étions à Bollaert et même si la rencontre s’est conclue sur un match nul se fut aussi une belle expérience !
Existe-t-il une différence entre le fait de commenter en cabine où depuis un stade ?
Oui, il y a une différence ! Au stade, il y a l’ambiance et surtout, vous voyez tout ce qui se passe à l’intérieur de l’enceinte sportive alors qu’en cabine, vous avez juste les images montrant la pelouse et les abords du terrain.
Dans l’avenir, vous aimeriez commenter les matchs de quelles équipes ?
J’aimerais bien commenter des matchs de Dortmund mais aussi, réitérer l’aventure en commentant à nouveaux des rencontres de clubs anglais avec l’expérience en plus !
Grâce à SFR Sport, je suis content de revenir à la Premier League car c’est vraiment une chance et un énorme kiff !
Vous êtes fan du championnat anglais ou de la culture britannique ?
Les deux ! Depuis mon enfance, chez moi nous suivons ce championnat et avec le temps, j’ai appris à l’apprécier. En allant souvent en Angleterre, nous nous rendons compte qu’autour des matchs de Premier League, il y a une ambiance et un parfum particulier. J’ai eu la chance d’aller voir des matchs en Espagne, en Italie et en Allemagne mais l’Angleterre me tient plus à cœur !
Vous aimerez commenter un match de la sélection nationale mauricienne ?
J’avoue que cela serait vraiment formidable ! Pourquoi pas le concrétiser un jour !
Justement, vous êtes originaire de l’Ile Maurice. Quel rapport ont les Mauriciens avec le football ?
Cela dépasse l’amour ! Le football est le sport numéro un et plus particulièrement, le championnat anglais qui est vraiment suivi par les Mauriciens. D’ailleurs, Manchester United et Liverpool sont les deux clubs les plus populaires sur l’Ile Maurice.
Quels souvenirs gardez-vous de vos passages dans les nombreuses rédactions où vous avez évolué ?
J’ai eu la chance de travailler pour d’excellents médias et j’ai eu le privilège de fréquenter différentes rédactions, différentes façons de travailler, différentes personnes et tout cela c’est vraiment un atout dans une carrière !
Que ce soit à Sport MX, RMC, RTL, RTL-L’Equipe, L’Equipe TV, Canal Plus Afrique, Europe 1, RFI, Eurosport, Le Monde interactif et même, ma petite collaboration à So Foot j’en garde uniquement de merveilleux souvenirs ! La qualité de travail de ces différentes rédactions et la confiance que mes confrères m’ont accordé font vraiment que je retiens uniquement du positif !
Avec le recul, je suis content de mon parcours puisque j’ai appris partout où j’ai évolué et surtout, j’ai rencontré des personnes qui m’ont permis de me perfectionner dans ma profession.
A l’antenne, vous apparaissez comme quelqu’un de sympathique, jovial, très professionnel mais aussi, vous êtes très passionné par votre métier. Pouvons-nous parler de style ʺBaungallyʺ ?
Il y a effectivement de la passion dans mes propos car j’adore mon métier mais ce n’est pas un style ! La personne que vous voyez à l’antenne est réellement moi. J’aime sourire, j’aime rire et j’essaie simplement de bien faire mon travail.
Vous savez quand vous êtes à l’antenne, vous devez donner envie aux téléspectateurs de vous suivre et cela se transmet seulement si vous êtes passionné dans vos propos mais aussi, si vos thématiques sont intéressantes. Je pense que tout le monde devrait avoir le style dit ʺpassionnéʺ ! Pour le coup, je trouve qu’Alexandre Ruiz a vraiment un style, une manière de faire et dans son cas, nous pouvons parler de style Ruiz mais pas encore de style Baungally !
Enfin, notre passion est notre travail donc il est impératif que nous soyons heureux et jovial à l’antenne ! En tout cas, je suis conscient de la chance que j’aie !
En même temps, nous vous reconnaissons grâce à votre timbre de voix. A l’image d’un Omar da Fonseca ou d’un Didier Roustan, nous vous identifions très facilement !
Oui, c’est possible !
L’ère SFR Sport.
Depuis juillet 2016, vous évoluez à SFR Sport. Qu’est-ce qui vous a plu dans le projet de ce média ?
Tout d’abord, le fait de collaborer aux côtés de Laurent Salvaudon qui est le directeur de la rédaction. C’est quelqu’un de confiance, de droit et d’honnête. De plus, pour la première fois dans l’histoire télévisuel français, une chaîne sera 100% consacrée à la Premier League qui est le championnat de football le plus regardé au monde donc au final, cela est un sacré défi !
Enfin, autre fait important, mes confrères et moi-même, nous participons à la création d’une chaîne et un événement pareil cela n’arrive pas tous les jours !
Quelle sera votre fonction sur SFR Sport ?
J’animerai l’émission ʺPL Zoneʺ (PL pour Premier League), tous les samedis et les dimanches soir et j’interviendrai aussi sur d’autres émissions.

Salim Baungally et Eric Di Méco sur le plateau de l'émission PLZone sur SFR Sport 1.
Votre arrivée à SFR Sport marque-t-elle un tournant dans l’évolution de votre carrière ?
Je ne sais pas si nous pouvons dire cela puisque chaque média m’a permis d’évoluer et d’acquérir de l’expérience. Peut-être que la nouveauté viendra du fait que je travaille pour un nouveau média et cela va certainement changer la donne ! Cependant, il faudrait me reposer cette question d’ici trois ans environ et je vous dirai quels réels changements cela a eu sur ma vie car il est encore trop tôt pour en parler.
Certes SFR Sport est un nouveau média, toutefois, nous retrouvons des personnes compétentes et expérimentées au sein de votre média !
Je suis totalement d’accord avec vos propos ! Quand je regarde les membres de notre rédaction, je constate que sommes tous motivés et je trouve que Laurent Salvaudon apporte un plus dans le sens où il y a beaucoup d’envie et de désir d’entreprendre des choses !
Vous commenterez des matchs de football pour SFR Sport ?
Pour le moment, ce n’est pas prévu ! Pour l’instant, j’anime l’émission autour des matchs de la journée et ceux de la soirée.
Vous serez en quelques sorte le Alexandre Ruiz de SFR Sport ?
Ne me comparez pas à lui ! Alexandre Ruiz a de l’expérience et du vécu que je n’aie pas encore ! Lui et tant d’autres ont réalisé une belle carrière alors que moi-même, j’en suis encore loin !
Au vu de toutes les arrivées lors du dernier mercato, SFR Sport a bien choisi sa date de lancement. Le timing parfait !
Oui, c’est vrai ! Quand nous voyons les noms des joueurs et des entraîneurs présents cette saison en Premier League nous pouvons dire que sommes chanceux !
Vous appréciez la Premier League et vous supportez l’équipe de West Ham. Si vous étiez à la place de Slaven Bilic, quel serait votre onze idéal ?
Bonne question ! Il y a plusieurs onze possibles avec cette équipe. Je pense que tout dépendra de Dimitri Payet, s’il reste ou s’il part, la saison s’annoncera bien évidemment différente pour le club. Pour le moment, l’équipe joue beaucoup autour de lui et une certaine confiance repose sur lui donc s’il est amené à quitter West Ham certains secteurs de jeu seront affaiblis.
Je pense que le duo Dimitri Payet-André Ayew peut réaliser de belles choses !
West Ham peut-il être le nouveau Leicester ?
Par rapport à la saison dernière, cette année, il y a un plateau d’entraîneurs vraiment exceptionnel et les équipes se sont renforcées. Enfin, j’ai quelques craintes au secteur défensif mais heureusement qu’au niveau offensif, West Ham est plutôt satisfaisant ! Pour rappel, l’an dernier, cette équipe marquait énormément de buts mais elle en encaissait aussi beaucoup.
Petit Bilan de carrière.
Pour le moment, êtes-vous satisfait par votre belle carrière professionnelle ?
Oui ! J’insiste sur le fait d’avoir évolué au sein de nombreuses rédactions qu’elles soient en presse écrite, en radio, sur internet ou à la télévision, j’ai eu la chance de connaître différents postes et cela est vraiment un enrichissement important ! De plus, ce vécu-là est véritablement un grand bonheur car vous comprenez mieux les rouages du système.
Aussi et ce sans fausse modestie de ma part, je tiens à signaler que pour l’instant, je n’ai encore rien de réalisé d’extraordinaire ! J’ai eu la chance d’évoluer dans de nombreux médias mais je suis conscient d’être loin de mes prédécesseurs ! Il existe tellement de personnes qui exercent ce métier depuis tant d’années et qui ont pour le coup des belles carrières !
En huit années passées dans ce milieu professionnel, je n’ai vraiment aucun regret. Je suis satisfait de mon parcours dans son ensemble et cela c’est déjà très bien !
Oui, vous avez raison ! Je vous souhaite une belle et longue carrière !
Pour l’instant, quel est l’interview dont vous êtes le plus fier ?
Je me souviendrais toute ma vie d’une interview que j’ai réalisé en décembre 2012 avec un confrère. Pour l’occasion, nous étions en Angleterre et nous avions eu la chance d’interviewer Petr Cech qui était à l’époque le gardien de but de Chelsea. Je me souviens que Petr Cech nous avait accordé 1h15 d’entretien dans un français parfait et ce fut un réel bonheur car il s’est complétement livré. Il nous a raconté des instants de sa vie avec beaucoup d’émotions dans sa voix et je sais que mon collègue à garder cette longue interview de Petr Cech puisque c’est lui qui avait filmé l’entretien. Au final, ce fut un plaisir et un bonheur d’avoir vécu ce merveilleux souvenir !
Ce serait un énorme cadeau qu’il vous offre une copie de cette interview ?
Je sais qu’il le fera donc je ne m’inquiète pas et je sais aussi qu’il a gardé précieusement cette vidéo !
Quand vous racontez cette histoire, nous ressentons encore des émotions dans votre voix !
Oui, car cette interview s’est vraiment bien passée ! Nous avions vécu un moment génial dans un hôtel qu’il connaissait bien. Pour le coup, Petr Cech s’est véritablement livré et surtout, il a accepté d’aborder toutes les thématiques que nous lui proposions sans broncher. C’était parfait ! La perfection n’existe pas mais pour cette interview nous n’étions vraiment pas loin ! (Rire).
Dans l’avenir, si vous avez la possibilité, quelles personnalités vous aimeriez interviewer ?
Je ne suis pas très original mais je dirai Diego Armando Maradona, Didier Drogba ou encore Steven Gerrard pour son histoire. J’aimerais beaucoup interviewer Michel Denisot pour son extraordinaire humilité et si je parviens à réaliser sa biographie cela me comblerait !
Enfin, il y a une personne qui m’a toujours subjugué c’est l’ancien Président de la République Française, Monsieur Jacques Chirac. Le monde politique est rude et réussir à s’imposer tout en ayant des idéaux plutôt doux par rapport à certains politiciens actuels c’est une sacrée performance !
Je remarque que l’aspect humain est important chez vous !
Oui, énormément ! Je crois que c’est une notion vraiment importante !
Vous savez c’est une qualité d’être excellent à l’antenne mais si vous n’êtes pas sympathique en dehors de votre travail, ce n’est pas l’idéal !
Sa relation avec le sport.
Actuellement, pratiquez-vous une activité sportive ?
Je fais du sport en salle de manière ponctuelle.
Vous êtes originaire de la région parisienne, que pensez-vous des équipes franciliennes ?
Le Paris Saint-Germain est un monstre dans tous les sens du terme. Le choix d’Unai Emery n’est pas anodin. C’est un entraîneur hors norme qui permettra au club d’évoluer dans une autre dimension.
Le Red Star a réalisé la saison dernière un parcours incroyable et renouveler un tel exploit sera compliqué mais pas impossible ! Concernant le Paris FC, je crois à la montée en Ligue 2.
Enfin, j’apprécie grandement Créteil et je dois bien avouer que ce club m’inquiète un peu car il y a beaucoup de faiblesses mais comme on dit, l’espoir est permis ! Aussi, j’apprécie grandement la Coupe de France, la Ligue 2 et le National.
Enfin, pour conclure l’interview, que pouvons-nous vous souhaiter pour l’avenir ?
Tout d’abord, la bonne santé et professionnellement parlant, je souhaite qu’au sein de la rédaction de SFR Sport, l’entente se passe à merveille entre tous les employés de ce média qu’importe le poste qu’ils occupent et que cela dure le plus longtemps possible ! Evoluer à l’intérieur d’un cercle vertueux poussera assurément tout le monde vers le haut et au final et le public aura un excellent média !
C’est un beau souhait collectif que vous venez de nous offrir ! Je vous le souhaite !
Je vous remercie.
Je vous remercie Monsieur Baungally pour ce bel échange et ces belles confidences !
Je vous souhaite une excellente continuation !
Propos recueillis par M. Bensalah.
Lundi 8 Août 2016.
Si vous souhaitez suivre l'actualité de Salim Baungally, veuillez-vous dirigez vers le site de SFR Sport : https://sport.sfr.fr/
Salim Baungally présente l'émission "PL Zone" chaque samedi à 20h30 et dimanche à 19h sur SFR Sport 1.