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Interview Exclusive de Julien Grossot : "Rock'N'Road Trip est une Traversée des États-Unis et de la Culture Américaine en Musique."

Sports And People News à l'Immense Plaisir d'Accueillir Monsieur Julien Grossot, co-auteur avec Lauric Henneton du livre "Rock'N'Road Trip" paru en co-édition Hors Collection - RTL, pour une Entrevue dédiée à l'Héritage Culturel au Pays de l'American Deam.


Dans ce Bel Ouvrage, Julien Grossot et son acolyte Lauric Henneton nous convient à une Merveilleuse et Enrichissante Immersion. Un Véritable Voyage Inter-Générationnel au Coeur de cet État Fédéral composé de 50 États.


De l'Alabama au Wyoming, découvrez en Musique, les États-Unis grâce au Regard Bienveillant et à l'Expertise de Julien Grossot, Un Remarquable Ambassadeur... De la Culture Musicale Américaine !


Monsieur Julien Grossot est l'Invité Exceptionnel de Sports And People News. (Crédit photo : compte Twitter de Julien Grossot).


Cher Monsieur Julien Grossot, vous êtes le co-auteur du livre "Rock'n’Road Trip" paru le 21 septembre 2023, en co-édition Hors Collection - RTL. Comment est née

l'idée de cet ouvrage ?

L’idée est née sur les routes américaines. Je vais régulièrement aux États-Unis depuis une vingtaine d’années et dès mon deuxième road trip, sur la côte Ouest, j’avais emporté une pile de CD (nous étions alors au début des années 2000) pour rythmer mon voyage avec des chansons qui résonnaient avec les paysages. Entre les albums des Doors, des Beach Boys, des Byrds, de Neil Young, il y avait notamment un disque des Thrills (un groupe irlandais), intitulé So Much For The City, dont les titres comprenaient d’innombrables références à des villes de Californie et à des lieux de l’Ouest américain. Je crois vraiment

que l’idée de “Rock’n’Road Trip” remonte à ce Voyage Fondateur.


"Rock'n'Road Trip, Les États-Unis en 1 000 Chansons de l'Alabama au Wyoming" coécrit par Julien Grossot et Lauric Henneton paru en co-édition Hors Collection et RTL. (Crédit photo : Hors Collection).


Un mot sur votre rencontre et votre collaboration avec Monsieur Lauric Henneton ?

Notre rencontre n’est pas banale puisque nous avons d’abord été en contact sur Twitter (devenu X). Nous avons tout de suite sympathisé. J’avais été intéressé par le profil de Lauric car il publiait beaucoup de messages autour de la musique. J’avais aussi remarqué qu’il parlait beaucoup de sujets liés aux US, et pour cause puisqu’il est universitaire, Professeur d’Histoire Américaine. À l’époque, il venait de sortir un Atlas Historique des États-Unis, il

semblait sympa, fiable et passionné, alors très vite je lui ai proposé de réfléchir à un Atlas de la Musique Américaine. Il n’a pas accroché tout de suite à cause de l’énormité de la tâche mais j’ai insisté car je voyais que nous pouvions nous compléter, de par nos expériences respectives du pays mais aussi de par nos goûts musicaux qui sont proches mais pas strictement identiques. Et finalement, quelques semaines plus tard, nous nous sommes

lancés dans l’aventure sans plus jamais nous arrêter. Nous avons des regards et des

connaissances très complémentaires, ce qui nous a permis de nourrir constamment le

contenu de manière croisée. La masse de travail qui nous attendait était gigantesque : nous étions au pied d'une immense montagne mais nous avons avancé calmement, pas à pas, chanson après chanson, ville après ville, État après État. Comme des alpinistes, à deux de cordée.

Je suis convaincu que nous étions faits pour nous rencontrer et pour bosser ensemble sur un tel projet.

Combien d'années de travail a-t-il fallu pour l'élaboration de votre livre "Rock'n’Road Trip" ?

Nous avons mis un peu plus de trois ans pour mener à bien ce projet, en travaillant dessus tous les jours et en échangeant en permanence sur nos trouvailles ou sur la façon de traiter tel ou tel lieu, telle ou telle chanson.

"Rock'n'Road Trip", qui a choisi ce titre ?

Le titre est arrivé assez tardivement. Au début, nous tournions autour de la notion d’“atlas” mais Lauric pensait que le terme était inadapté et restrictif - il avait raison. Nous voulions tous les deux qu’il y ait la suggestion d’un voyage en musique. Le titre “Rock’n’Road Trip” m’est venu un jour pendant que je faisais mon jogging. L’éditeur l’a trouvé intéressant et l’a validé rapidement.


Vous pouvez nous dire quelques mots sur la photographie présente sur la première

de couverture qui suggère la découverte d'un pays, aussi grand qu'un continent, et

l'impressionnant répertoire musical américain ?

La couverture est l'œuvre d’un graphiste qui s’appelle Ludovic Févin, je cite son nom car il a vraiment fait un magnifique travail et il mérite d’être salué. À l’occasion d’un déjeuner, notre éditrice, Isabelle Lerein, était venue avec deux propositions de couverture. Avec Lauric, nous avons immédiatement été séduits par celle-ci, qui véhicule à la fois du mystère et de l’imaginaire. Phénomène assez étonnant : des dizaines et des dizaines de lecteurs ont posté la photo de la couverture sur Twitter / X après avoir acheté le bouquin. Je n’avais jamais vu ça.


Le graphiste Ludovic Févin en pleine session créative. (Crédit photo : La Voix du Nord).


À l'image d'un atlas, vous recensez dans votre livre "Rock'n'Road Trip", les chansons

et les artistes grâce à la Toponymie.

Pour quels États, la collecte d'informations fut-elle très facile ? Et à contrario,

lesquels vous ont donné du fil à retordre ?

Une des premières choses que nous avons faites avant de nous lancer dans le projet a été de vérifier qu’il y aurait bien des chansons pour chacun des 50 États. C’était bien le cas !

Ensuite, nous avons alimenté une grande base de données dans laquelle les chansons étaient associées aux lieux qu’elles citaient ou traversaient. Nous n’avons pas rencontré de difficultés particulières, il suffisait d’être méticuleux et méthodique, en croisant les différentes

sources dont nous disposions et en gardant toujours un œil sur les cartes. Évidemment,

certains États comme la Californie, la Louisiane ou le Texas offrent spontanément des dizaines de standards. C’était moins le cas dans le New Hampshire ou dans l'Iowa mais nous avons toujours trouvé des angles et des astuces pour lier les morceaux à des histoires du coin.


Autre particularité de votre ouvrage "Rock'n'Road Trip", nous pouvons le lire dans l'ordre que nous souhaitons... Soit suivre la succession des chapitres proposés, soit selon nos goûts musicaux. Cette suggestion est-elle présente pour faciliter la lecture ?

(Ainsi votre livre est accessible à tous les niveaux, des plus férus aux novices).

Oui, chacun peut parcourir le livre comme il le souhaite. On entre par un lieu au hasard et on se laisse emporter par ce qu’on trouve ensuite sur la route (un musée, un parc, un monument, un restaurant, etc). Exactement comme dans un road trip.


La petite histoire raconte qu'initialement, vous avez identifié 10 000 chansons pour au final, retenir 1 000 titres.

Sur quels critères, avez-vous fait votre sélection ?

La petite histoire dit vrai ! Nous avons en effet identifié 10 000 chansons réparties sur 2 000 lieux du territoire américain. Et nous aurions pu en trouver davantage si nous n’avions pas été limités par la taille du livre. Nous avions aussi décidé dès le début de ne retenir que les artistes de premier plan, connus du plus grand nombre, pour maîtriser le volume de références. Il nous a ensuite fallu veiller à bien distribuer les titres sur l’ensemble du territoire, puis nous avons tout écouté avant de retenir les chansons les plus pertinentes, soit

par leur notoriété, soit par leur intérêt thématique.


Nous apprécions des œuvres musicales pour les émotions qu'elles nous procurent.

Quelle importance tient la chanson "Telegraph Road" de Dire Straits dans votre vie ?

C’est un morceau très important pour Lauric et moi, puisque c’est en discutant autour de ce titre sur Twitter que nous nous sommes rentrés en relation pour la première fois. Lauric dit souvent que c’est grâce à Telegraph Road qu’il s’est passionné pour l'Histoire Américaine. Et moi, j’écoute ce morceau depuis des décennies car il figure sur un album live de Dire Straits, Alchemy, qui m’avait été offert par mes parents quand j’étais ado. Il s’agit d’une véritable

fresque sur la naissance, l’essor puis le déclin d’une ville du Midwest, brossée par un Mark Knopfler au sommet de sa virtuosité guitaristique et de son talent littéraire. Pour l’anecdote, le texte qui figure dans le livre à l’entrée Telegraph RoadDétroit, dans le Michigan) fait partie des quelques uns que nous avons entièrement écrits à quatre mains.


"Telegraph Road" - Dire Straits (version Alchemy Live). (Crédit vidéo : chaîne YouTube de Dire Straits).


Quelles chansons désiriez-vous impérativement inclure à votre livre "Rock'n'Road Trip" ?

Il y en a beaucoup qui me tenaient vraiment à coeur mais parmi celles qui sont peu connues du grand public, je citerais “L.A. Freeway” de Guy Clark, “Hot Nite In Dallas” de Moon Martin et “Lake Shore Drive” du trio Aliotta Haynes & Jeremiah.


Guy Clark - "L.A. Freeway" (version Live). (Crédit vidéo : chaîne YouTube du festival Austin City Limits).


"Lake Shore Drive" - Aliotta, Haynes & Jeremiah. (Crédit vidéo : chaîne YouTube du trio Aliotta, Haynes & Jeremiah).


En 2019, le gouvernement Américain a lancé la campagne "Hear The Music" dans le

but de valoriser 10 villes américaines afin de faire découvrir le riche patrimoine

musical.

Dans cette optique, pouvons-nous affirmer que votre livre "Rock'n'Road Trip" contribue à la valorisation et la pérennisation de la culture musicale et de l'histoire américaine ?

Nous serons les derniers à l’affirmer, pour reprendre le terme de votre question, mais nous sommes les premiers à l’espérer. C’était bien sûr le sens de notre travail pendant trois ans mais il revient aux lecteurs d’en évaluer la portée.


La campagne "Hear The Music" visible sur le site Visit The USA. (Crédit photo : Site Officiel de Tourisme des États-Unis).


Votre ouvrage "Rock'n'Road Trip" va au-delà du simple livre musical, puisqu'à travers votre travail, nous parcourons aussi la Grande Histoire des États-Unis, fait

d'événements marquants.

Selon vous, quelle chanson représente au mieux les États-Unis d'Amérique ?

Le Star Spangled Banner * !


*(l’hymne national).


Dans un pays marqué par la ségrégation, la musique a ce pouvoir exceptionnel de

rassembler les peuples... Et pour cause, à la radio, il n'y a aucune distinction de faite !

Quels artistes ou quelles chansons ont œuvré en faveur d'un Monde Meilleur ?

De nombreux artistes ont cru pouvoir changer le monde avec leurs chansons (le plus emblématique est certainement John Lennon) mais de là à y arriver… Beaucoup, en revanche, ont contribué à changer la vie des gens, c'est déjà beaucoup.

D'ailleurs, fait étonnant... Chicago devient le chef-lieu des Bluesmen du Sud !

Les Américains se rendent-ils compte de l'impact insufflé par leurs aïeux sur leur vie

actuelle ?

Je n’en ai pas l’impression. Dans leur grande majorité, les Américains sont peu tournés vers le passé. Il n'y a que les passionnés ou les spécialistes pour faire de l'archéologie culturelle.

Sur les thématiques sociales et raciales, la musique américaine a connu de célèbres

oppositions comme Neil Young qui répond au groupe Lynyrd Skynyrd... Aux

États-Unis, un artiste est-il avant tout un Messager prônant la Paix ?

Non, je ne crois pas, même si la musique - des années 1960, notamment, avec le

mouvement hippie - a bercé de grandes utopies.


En réponse au groupe Lynyrd Skynyrd, Neil Young crée deux chansons, dont "Southern Man" en 1970. Voici une version Live qui date de 2014. (Crédit vidéo : chaîne YouTube de carsoni4).


De l'Alabama au Wyoming, vous avez parcouru 50 États américains.

Quels sont les États qui vous inspirent le plus et ceux où vous pourriez vivre ?

J’aime particulièrement voyager dans les grands espaces de l'Ouest (Colorado, Wyoming, Oregon, Montana, Utah, etc.) Où on trouve un vrai parfum d'aventure mais je ne suis pas sûr d’avoir envie de vivre dans ces régions qui sont très sauvages et reculées. Ces États du nord-ouest ont du reste plus inspiré les écrivains que les musiciens. J’aime aussi beaucoup

la Californie et si je devais retenir un endroit où aller vivre ce serait probablement L.A., une ville souvent mal comprise, qui ne ressemble en tout cas à aucune autre, mais dans laquelle je me verrais bien passer quelques mois ou quelques années.

Sillonner les routes américaines au volant d'une Mythique Ford Mustang et au son d'accords de guitare... Le voyage idéal pour le sympathique duo Julien Grossot - Lauric Henneton. (Crédits photos : Compte Twitter de Julien Grossot).


Durant ce voyage aux États-Unis, vous offrez aux lecteurs la possibilité de visiter 2

000 lieux. Lesquels sont vos endroits favoris ?

Il y en a beaucoup ! Si je devais en citer quelques uns, je dirais : Central Park à New York, l’US 1 dans le sud de la Floride, l'Interstate 70 dans le Colorado, le parc de Yellowstone dans le Wyoming, la Pacific Coast Highway à Malibu et bien sûr Laurel Canyon à Los Angeles.

Initialement, vous vous êtes passionné pour les États-Unis pour la musique ou

l'histoire du pays ?

À l’origine, je suis surtout un amateur de musique qui aime lire et voyager. Je suis allé pour la première fois aux États-Unis à l’âge de 26 ans et, à l’époque, je n’étais pas plus intéressé par ce pays que par les autres. Ça m'a vite plu, et puis, en y revenant d’année en année, j’ai commencé à me plonger dans l’histoire et la culture du pays, pour ne plus en sortir...

Mentionnée dans la chanson "Last To Die" de Bruce Springsteen en 2007, voici un panneau de localisation indiquant la ville de "Truth Or Conséquences" au Nouveau-Mexique. (Crédit photo : compte Twitter de Julien Grossot).


"The Dock Of The Bay" de Otis Redding, "Thunder Road" de Bruce Springsteen,

"Come As You Are" de Nirvana... De nombreuses chansons s'inspirent du vécu de l'artiste !

Les paroles authentiques qui reflètent la vérité sont-elles privilégiées par les artistes

pour durer ou laisser une trace de leur passage sur terre ?

Je dirais plus simplement que les artistes anglo-saxons, et notamment américains, ont volontiers tendance à inscrire leurs œuvres dans le réel ou dans leur expérience du réel.

C’est une façon d’ancrer la fiction dans la réalité. Ça relève presque d’une ficelle créative. Et c’est pourquoi on trouve autant de lieux cités dans la chanson populaire américaine. Ce qui contribue selon moi à la mythification du territoire des États-Unis, dans un phénomène auto-entretenu.


"(Sittin'On) The Dock Of The Bay" - Otis Redding. (Crédit vidéo : chaine YouTube de Otis Redding).


"Thunder Road" - Bruce Springsteen & The E Streeet Band - Live Calling 2012. (Crédit vidéo : chaîne YouTube de Springsteen Vidéos).


Du Blues de Chicago au Jazz de New-York, en passant par le Rock de Memphis et la

Country de Nashville, les États-Unis sont mondialement connu et reconnu pour ses

villes musicales.

Selon vous, quelles chansons ou quels artistes représentent au mieux les villes de

New-York, Los Angeles, Chicago et La Nouvelle-Orléans ?

Ce sont Quatre Immenses Villes de Musique, avec des Identités du reste très différentes et,

surtout, une infinité de références.

Si je devais retenir Une Chanson Majeure pour chacune de ces quatre villes, je dirais :

New-York : "Across 110th Street" de Bobby Womack.

Scène d'ouverture du film "Across 110th Street" (1972). (Crédit vidéo : chaîne YouTube de Belkacem Meziane).


Los Angeles : "L.A. Woman" des Doors.

(Crédit vidéo : chaîne YouTube The Doors).


Chicago : "Sweet Home Chicago" de Robert Johnson.

(Crédit vidéo : chaîne YouTube de Robert Johnson).


La Nouvelle-Orléans : "House Of The Rising Sun" par les Animals.

Performance Live sur le plateau de l'émission "The Ed Sullivan Show", le 18 Octobre 1964. (Crédit vidéo : chaîne YouTube The Ed Sullivan Show).


Dans votre livre "Rock'n'Road Trip", il est bien évidemment question de rock mais

aussi de country, de folk, de blues et de soul... Les Américains sont-ils plus sensibles

aux paroles ou aux musiques ?

C’est une question difficile mais je crois que les Américains aiment fondamentalement les chansons qui parlent de leur pays et des mythes qui y sont rattachés. Les paroles sont donc importantes pour eux.


Lequel de ces genres musicaux plaît le plus aux américains ?

Même si ce ne sont pas les genres dominants (ils sont éclipsés depuis un moment déjà par le rap et la pop), on entend toujours beaucoup de rock et de country sur les radios américaines. Il y a énormément de stations spécialisées dans ces deux genres, et toutes leurs déclinaisons.


Vous concernant, ce qui prime c'est l'émotion ressentie ou la qualité du texte, des mélodies ?

Il peut y avoir de bonnes chansons avec des paroles médiocres. En revanche, il n’existe pas de bonne chanson sans bonne mélodie.


Justement, quelle est votre définition de la "bonne musique" ?

Je ne connais pas la définition de la “bonne musique”. J’ai tendance à dire que j’aime la

musique “organique”. Le terme n’est peut-être pas très explicite mais je ne vois pas mieux. Et j'ai des goûts finalement assez éclectiques.


"Rock'n'Road Trip" est une belle carte postale des États-Unis.

Quand nous pensons à ce pays, nous songeons aussi aux mythiques routes comme la 66, l'US 1 ou encore l'US 5.

En qualité de voyageur expert des États-Unis, quelle est votre playlist idéale pour rouler sur ces routes ?

Je vais vous répondre avec trois chansons. Pour la Route 66 : “(Get Your Kicks On) Route 66” par les Rolling Stones.

Pour l'US 1 : “California Saga / Big Sur” des Beach Boys.

Pour l’US 5 : “Trafalgar Square” de Jonathan Wilson.


"California Saga / Big Sur" - The Beach Boys. (Crédit vidéo : chaîne YouTube des Beach Boys).


Les petites histoires qui font la grande histoire... Durant vos voyages aux États-Unis, quelles sont les anecdotes qui vous ont le plus plu ? Et quelles personnes que vous avez rencontré, vous ont marqué ?

Il m’est arrivé mille péripéties durant mes voyages aux États-Unis (des pannes, des

accidents, des mauvaises rencontres, etc.) mais une des plus mémorables remonte à l’été dernier alors que j’étais de passage sur le site du festival de Woodstock dans l'État de New York. J’ai voulu me faire prendre en photo sur la stèle qui commémore l’évènement et j’ai chuté bêtement ! Je me suis immédiatement rendu compte que je m'étais cassé le bras. Croyez-le ou pas, c’était le jour même où “Rock’n’Road Trip” partait à l’impression. Je n’y ai pas vu un mauvais signe mais je me suis dit que je garderais un souvenir indélébile de mon passage dans ce lieu mythique. J’ai ensuite fini mon voyage jusqu’à Toronto dans des conditions complètement rocambolesques (avec une attelle achetée chez Walgreens) et je me suis fait opérer en arrivant à Paris cinq jours plus tard.

Autre anecdote : en 2018, je suis tombé

par hasard sur Henry Diltz (le photographe qui est l’auteur de plusieurs pochettes de

disques légendaires pour les Doors ou CSN, entre autres) et Jakob Dylan au Laurel Canyon Country Store de West Hollywood à L.A.. Ils tournaient ensemble le documentaire Echo in the Canyon. J’ai bavardé avec eux en toute simplicité, une bière à la main.

2108 Laurel Canyon Blvd, Los Angeles, CA 90046, États-Unis est l'adresse du célèbre Canyon Country Store.


En conclusion de votre livre, nous pouvons lire les mots de l'emblématique Monsieur

Georges Lang. Quelles émotions ressentez-vous en y pensant ?

Être adoubé par Monsieur Georges Lang qu'est-ce que cela représente pour vous ?

Ah Georges, une Légende ! Et un amoureux des États-Unis évidemment. Je dis souvent que Georges Lang est le parrain de “Rock’n’Road Trip”. Il nous a fait confiance spontanément alors que nous n’avions aucune référence à faire valoir en musique. Quand nous lui avons écrit, il a tout de suite compris le projet et nous a juste dit : “comptez sur moi, les gars”. Nous

sommes très heureux et surtout très honorés qu’il ait participé à cette aventure. Depuis, nous sommes devenus copains, et nous avons eu le privilège de participer à deux reprises à ses Nocturnes en direct sur RTL. Un immense plaisir à chaque fois. Et des souvenirs inoubliables pour Lauric et moi qui étions, jusqu’à la parution du livre, de simples auditeurs parmi d’autres.

De gauche à droite, Messieurs Julien Grossot, Georges Lang et Lauric Henneton durant Les Nocturnes RTL du Samedi 16 Décembre 2023. (Crédit photo : compte Instagram de Julien Grossot).


Cher Monsieur Julien Grossot, vous évoluez dans l'univers de l'audiovisuel et vous êtes un passionné de musique, des États-Unis... Pouvons-nous dire que ce premier livre est là concrétisation d'un rêve ?

Oui, sans l’ombre d’une hésitation. Quoi qu’il arrive, “Rock’n’Road Trip” restera vraiment un projet à part, et hors norme, dans ma vie.

Comment définiriez-vous votre livre "Rock'n'Road Trip" en une phrase ?

Rock’n’Road Trip” est une traversée des États-Unis et de la Culture Américaine en Musique.


... Et quelle chanson choisiriez-vous pour définir votre ouvrage ?

I’ve Been Everywhere” par Johnny Cash. Une chanson emblématique du livre dont le titre ressemble à un clin d'œil.


Tout comme Johnny Cash et sa célèbre chanson "I've Been Everywhere", écrite par Geoff Mack en 1959, Julien Grossot et Lauric Henneton ont parcouru 50 états des États-Unis, de l'Alabama au Wyoming, pour écrire "Rock'N'Road Trip"... Une Belle Coïncidence du Destin !

Pensez-vous déjà à une suite ?

Beaucoup de lecteurs nous posent cette question. Je ne sais pas si une suite est pertinente car nous avons un peu épuisé notre sujet sous cette forme-là. Mais nous réfléchissons avec Lauric à faire autre chose autour de “Rock’n’Road Trip”. En tout cas, pour ma part, j’aimerais continuer à écrire, sur la musique, sur les États-Unis ou sur d’autres thèmes.

Enfin, Cher Monsieur Julien Grossot, que pouvons-nous vous souhaiter pour l'avenir ?

De nouvelles aventures ! En musique, bien sûr.

Je vous le souhaite sincèrement.


Je vous remercie Cher Monsieur Julien Grossot pour ce Bel Échange et cette Belle Interview.


Propos recueillis par Myriam Bensalah.

Jeudi 18 Janvier 2024.

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