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La Parole est au Peuple : Le Témoignage de Clémence Lacour

  • Photo du rédacteur: Sports and People News
    Sports and People News
  • 7 janv. 2017
  • 3 min de lecture

Si vous souhaitez évoquer vos plus beaux souvenirs ainsi que vos plus belles émotions sportives, la rubrique "La Parole est au Peuple" est faite pour vous !

Voici les impressions de Clémence Lacour, Rédactrice à Tennis Actu :

Clémence Lacour

Qu'attend-on du sport à la télévision ? Il est curieux de voir que l'on recherche, en fait, souvent, la «beauté du geste» : l'élégance d'un mouvement, la classe d'une attitude, et la puissance d'une performance, celle qui va marquer nos esprits, et nous ressouder autour d'une passion commune.

Pour ma part, comme le sport m'a d'abord été une pratique avant d'être un spectacle. J'ai commencé par monter à cheval. Le sport, c'était donc d'abord et avant tout une odeur, une respiration, la chaleur du corps de l'animal l'hiver, dans le froid, et la rigueur du travail de tous les jours. Pour illustrer cela, j'ai choisi deux cavaliers, deux grands hommes de chevaux : Patrice Delaveau et Carl Hester. Dans ce sport individuel et de couple, le Britannique est le roi de la compétition … par équipes. Avec l'équipe de Grande Bretagne, il a été Champion Olympique de dressage en 2012 avec son excellent Uthopia, Vice-Champion Olympique 2016, Vice-Champion du Monde en 2010 et 2014, Vice-Champion d'Europe en 2009 et 2015 et titré en 2011.

En individuel, il est Vice-Champion d'Europe (2011). Mais il est surtout le professeur de Charlotte Dujardin et Valegro, qu'il a découverts l'un et l'autre et qui sont des légendes vivantes de sa discipline, puisqu'ils détiennent des titres Olympiques et Mondiaux comme s'il en pleuvait ainsi que le record mondial de la note la plus élevée, tout cela dans un respect absolu de l'animal.

Patrice Delaveau, le Français, deux fois Vice-Champion du Monde par équipe, et une fois en individuel, peut-être plus discret d'apparence, et il a monté des chevaux, comme Katchina Mail, Orient Express et Ornella Mail, dont il a toujours respecté la personnalité.

Quant à Marcus Ehning, il est l'exemple du centaure : il semble qu'il n'ait qu'à penser pour que sa monture trouve les tracés les plus serrés et rapides, nul besoin de bouger, tout semble aller de soi... Et pourtant, croyez-moi, ce n'est pas si simple.

Le ski, c'est l'école de la rudesse, car la montagne est très souvent la plus forte, et le skieur l'apprend très vite. La beauté et la majesté des lieux le surmonte, l'éblouit tandis qu'il répète inlassablement les gammes parmi les piquets. Parfois, la piste et les planches l'éjectent, et il tombe, parfois, il reste collé, scotché et les secondes s'égrainent. Qu'il neige, qu'il pleuve, qu'il vente, le skieur est sur les pistes l'hiver, et à l'entraînement l'été ; il ne tombe que pour se relever, comme Hermann Maier, qui a remporté l'Or Olympique après avoir fait une chute monumentale.

La montagne réclame de la force et du tact, un mental et des jambes d'acier et des pieds en velours. La classe incarnée en la matière est pour moi Tina Maze, qui a brillé dans toutes les disciplines olympiques, slalom, géant, descente, super-G. Elle détient le record de points gagnés en une saison, hommes et femmes confondus. Une géante.

Le biathlète Martin Fourcade est celui qui va clore cette liste de skieurs, parce que le biathlon est, de tous les sports, sans doute le plus dur, le plus exigeant et qu'il y excelle.

Enfin, the last but not the least, j'ai mis dans ma liste Roger Federer, parce que c'est lui, parce que c'est le tennis, parce qu'il incarne le talent et la beauté du geste.

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