Interview Exclusive de Jean-Louis Tourre : « Sur RMC, les propos de nos consultants sont toujours pe
Aujourd’hui, Sports and People News vous propose de faire la connaissance de Jean-Louis Tourre, un journaliste talentueux qui anime avec passion les débats enflammés sur RMC.
Dans cette entrevue, Jean-Louis Tourre se livre en toute simplicité et authenticité sur son parcours et il se confie sans détour sur sa perception du métier de journaliste de sport.
Jean-Louis Tourre sur le plateau de RMC.
Une vraie vocation.
Comment êtes-vous devenu journaliste de sport ?
Dès le lycée, je savais que je voulais devenir un journaliste de sport. Comme j’aimais le football et l’univers radiophonique l’idéal pour moi était de devenir un journaliste sportif à la radio. Afin que mon rêve devienne réalité, après le baccalauréat, j’ai intégré l’ISCPA qui est une école de journalisme située à Paris où j’ai suivi un cursus qui a duré trois ans. Durant cette formation à l’ISCPA, j’ai eu la chance d’effectuer de nombreux stages en entreprise et le dernier que j’ai fait fut à RTL où je suis resté pendant 6 ans en CDD ! Six années au cours desquelles j’ai été un correspondant sportif à Madrid.
Par la suite, j’ai intégré RMC en 2013.
Vous avez un beau parcours !
(Sourire).
Comment est née votre passion pour le football ?
Mon père m’a transmis sa passion pour ce sport car en plus d’être un véritable passionné, il est aussi le Président du club de football de l’AFC Compiègne* qui est situé dans l’Oise ma région natale.
Depuis mon enfance, je suis baigné dans le football et je me souviens aussi que j’allais voir jouer son équipe tous les week-ends… Même parfois j’y jouais ! En plus de cela, nous suivons en famille les matchs du Paris Saint-Germain en Coupe d’Europe. Voilà comment ma passion pour le football est née !
*Philippe Tourre est l’actuel dirigeant de l’AFC Compiègne.
Vous avez de beaux souvenirs d’enfance !
Oui ! Que ce soit les matchs avec l’AFC Compiègne, le club de football de mon père où mes nombreux déplacements pour suivre les rencontres en Coupe de France, j’en garde d’excellents souvenirs de cette époque.
Par la suite, à l’adolescence, j’étais abonné au Parc des Princes donc nous faisions souvent les aller-retours pour suivre les matchs à domicile du Paris Saint-Germain… Tout cela fait qu’aujourd’hui, je garde en mémoire de beaux souvenirs !
Aviez-vous des idoles durant votre jeunesse ?
Pas forcément des idoles mais j’aimais certains footballeurs comme le gardien de but Bernard Lama.
Dans l’avenir, vous aimeriez succéder à votre père à la direction de l’AFC Compiègne ?
Je ne sais pas, je ne me suis pas encore posé la question ! Reposez-moi cette question dans vingt ans et nous verrons bien ce que le destin me réserve !
Depuis quelques années vous évoluez à la radio (RTL et RMC), qu’est-ce qui vous plaît sur ce support médiatique ?
La simplicité du support. Nous parlons directement aux auditeurs en toute spontanéité. Aussi, nous pouvons imaginer ce que le public fait à l’instant où nous conversons. Cette simplicité provient du fait qu’il n’y a pas le facteur visuel à prendre en compte. Vous prenez la parole simplement sans trop vous souciez de votre allure ou de votre image. Chacun s’exprime de façon courtoise sans se couper la parole. En fait, la radio ressemble plus à une discussion entre amis et je trouve cela très plaisant !
Quel souvenir gardez-vous de votre passage à RTL et plus particulièrement, lorsque vous étiez envoyé spécial à Madrid ?
Je n’ai que de très bons souvenirs ! Grâce à mes différents stages et mon passage à RTL j’ai vraiment appris le métier puisque mes anciens dirigeants m’ont donné ma chance en m’offrant l’opportunité d’intervenir régulièrement à l’antenne. A force de regarder vos collègues et vos supérieurs travailler comme Christian Ollivier, le Directeur du Service des Sports de RTL et bien vous apprenez beaucoup de choses !
Par la suite, j’ai senti qu’il me manquait l’expérience du terrain celle du reporter qui suit une actualité en temps réel donc quand j’apprends que Christian Ollivier cherchait un correspondant à Madrid, je lui ai tout de suite indiqué que cette expérience me plairait car je ne souhaitais pas rater cette opportunité qui se présentait à moi !
Au final, Christian Ollivier a accepté ma proposition et aussitôt, je pars m’installer à Madrid où là véritablement j’ai appris la profession de reporter. Quel que soit le poste que nous occupons, il est important de prendre en compte la réalité du terrain car c’est vraiment une facette du métier très différente. En plus, c’était la première fois que je travaillais à l’étranger donc j’ai pu améliorer mon espagnol, découvrir une autre culture et finalement cette expérience professionnelle fut très enrichissante pour moi.
Prochainement, aimeriez-vous réitérer l’expérience ?
A un certain âge c’est une excellente activité après cela mérite réflexion ! Me concernant, à l’époque, je suivais pour RTL, l’actualité du Real Madrid et plus particulièrement celle de Karim Benzema donc au final, vous êtes cantonné à suivre qu’un seul sujet et cela quelque part c’est le revers de la médaille ! D’ailleurs, cette directive professionnelle à fait naître chez moi une certaine frustration et je pense qu’à la longue cela aurait pu me peser un peu. C’est pourquoi, aujourd’hui, je suis heureux de mon poste puisque je traite de nombreux sujets !
Actuellement, vous évoluez à RMC Sport où vous animez deux émissions "Team Duga" et "Larqué Foot", est-ce la concrétisation d’un rêve ?
Selon moi, un rêve c’est plus inaccessible que cela ! J’utiliserais plus le mot ʺrêveʺ pour ceux et celles qui remportent une Coupe du Monde par exemple. En revanche, il est vrai que je vis une belle évolution professionnelle. J’adore mon métier et lorsque le micro s’allume, je sais que c’est ici que je veux être et nulle part ailleurs ! En fait, je suis content de tout ce que je réalise car je vis une situation parfaite et pour le moment, je ne demande rien de plus ! Donc je ne sais pas si nous pouvons parler de rêve mais au final, je suis très heureux de faire ce métier !
Dans l’avenir, vous aimeriez occuper un poste où vous auriez plus de responsabilités ?
Les évolutions de carrières sont toujours possibles. Pour l’instant, je trouve que le rôle que j’occupe est déjà assez important. Nous verrons bien par la suite ce que l’avenir me prévoit !
Éprouvez-vous une émotion ou une satisfaction particulière du fait d’évoluer aux côtés de grands journalistes ou de sportifs très connus ?
Il est vrai que vous ressentez une émotion toute particulière lorsque vous animez pour la première fois une émission avec Thierry Roland sur RTL où quand vous présentez un programme près de Jean-Michel Larqué, Christophe Dugarry, Luis Fernandez ou d’autres consultants de renom. Vous éprouvez de telles sensations au tout début de votre carrière et par la suite, cela devient plus habituelle puisque ceci fait partie du métier. En fait, avec le temps, ces personnalités deviennent vos collègues de travail !
Aussi, je me rends mieux compte de cette chance-là, lorsque Christophe Dugarry nous permet de réaliser une émission à Madrid en présence de Zinedine Zidane… A ce moment-là, nous nous disons que nous vivons des instants privilégiés !
Christophe Dugarry et Jean-Louis Tourre présentent le "Team Duga" en direct de la "Diomède Cup" en présence des Champions du Monde France 98.
Revenons à vos débuts, étiez-vous préparé à passer aussi rapidement à l’antenne ?
A chaque fois, j’avais la conviction en mon fort intérieur que c’était le bon moment pour me lancer ! A RTL, j’ai eu la chance de pouvoir passer très souvent à l’antenne grâce à mes courtes chroniques ou interventions que je devais faire régulièrement donc cela vous permet de vous familiariser avec le métier et surtout de progresser très rapidement.
En revanche lorsque j’évoluais à RTL-L’Équipe, une web radio 100% Sports, je commençais à m’initier au métier d’animateur radio donc je reconnais bien volontiers que le passage entre la théorie et la pratique fut un peu délicat mais fort heureusement, qu’à l’époque, nous avions peu d’auditeurs… Grâce à cette expérience à ʺRTL-L’Équipeʺ, je n’ai plus d’appréhension avant un direct puisque j’ai grandement appris sur cette web radio et c’est pourquoi, aujourd’hui à RMC, je peux animer des émissions plutôt longues !
C’est une chance de ne pas ressentir le stress avant une intervention publique ?
La prise d’antenne ne m’a jamais stressé. Le seul stress que je peux ressentir s’axe plutôt sur mon travail et des questions suivantes : ʺAi-je fait un bon travail ? Le public est-il satisfait de nos émissions ?ʺ Après sur votre façon de fonctionner où de vous exprimer cela est plus une affaire de goût !
Vous vous souvenez de votre premier passage à l’antenne ? Quelles émotions aviez-vous ressenti ?
Oui, ce fut dans le cadre d’un stage à France Bleu Pays de Savoie et pour l’occasion, je devais intervenir à l’antenne pour prononcer mon tout premier flash info en direct depuis Chambéry. Il est vrai qu’à ce moment-là, j’étais un peu en panique puisqu’entre vos exercices pratiques durant votre cursus et votre passage dans la réalité, au cœur de l’action, il y a un écart qui existe.
D’ailleurs, je me souviens que durant ce premier passage à l’antenne, je ne pouvais décrocher mes yeux de mon texte et j’avais qu’une envie, terminer au plus vite ma lecture tellement le stress était important.
A cet instant-là, je ne me sentais pas forcément armé pour évoluer à l’antenne en direct mais par la suite, avec plus de travail et de l’entraînement, je me suis senti beaucoup plus à l’aise derrière le micro, plus confiant tout devient vraiment plus simple ! D’ailleurs, j’ai aussi ressenti un stress lors de ma première intervention sur l’antenne de RTL mais le degré d’anxiété fut moins fort qu’à France Bleu Pays de Savoie.
A l’antenne, vous êtes franc et vous donnez sans détour votre avis, pouvons-nous parler de style Jean-Louis Tourre ?
Non ce n’est pas un style Jean-Louis Tourre ! En fait, mon objectif c’est de mettre tout le monde à l’aise et de dire les choses avec le sourire, si je sens que l’atmosphère sur le plateau est un peu tendue. Les fois où je donne mon avis c’est tout simplement pour relancer le débat. Il faut comprendre par-là que je suis toujours au service du débat et des consultants qui m’accompagnent.
Après, je suis réaliste et je sais très bien que les auditeurs écoutent l’émission pour entendre les avis des consultants et des invités mais cela ne n’empêche pas d’orienter le débat sur un point de contradiction si je pense que cela est judicieux. En fait, les auditeurs souhaitent écouter les avis des consultants en priorité donc ma mission est de mettre en avant les consultants afin que leurs propos soient les plus pertinents possibles !
Tel un chef d’orchestre, vous choisissez les thématiques du jour et vous distribuez la parole donc ne minimisons pas votre rôle !
Oui, bien sûr que le rôle est important ! C’est pour cela que le consultant est assisté d’un journaliste qui a une rigueur éditoriale afin qu’il y ait une hiérarchie de l’information. Il faut juste être conscient que les auditeurs écoutent nos émissions en priorité pour entendre les avis de nos consultants et de nos invités.
Cela peut-il vous frustrer ?
Non du tout ! Nous écoutons des émissions sportives avant tout pour entendre des sportifs donc je comprends très bien cette réaction de la part des auditeurs. Les sportifs et plus particulièrement les footballeurs ont une parole qui porte donc c’est à nous journalistes et animateurs de la mettre en avant !
Dans l’avenir, aimeriez-vous commenter des rencontres sportives ?
J’ai commenté quelques matchs pour RTL, dont quelques-uns lorsque j’étais envoyé spécial à Madrid. Pour RMC, j’ai notamment commenté quelques rencontres pendant la Coupe du Monde 2014 au Brésil. C’est un exercice que j’apprécie beaucoup et j’aime aussi, mon poste actuel donc cela ne génère pas de la frustration chez moi ! Peut-être que dans l’avenir je réitèrerai l’expérience !
Pour le moment, êtes-vous satisfait par votre jeune carrière professionnelle ?
Oui complétement c’est difficile de rêver mieux ! J’ai travaillé sur la première radio de France, ensuite, sur la première radio de sport dans l’hexagone avec des émissions toujours aussi intéressantes les unes que les autres… Donc oui, je suis très content de mon parcours professionnel !
Pour l’instant, quels sont vos plus beaux souvenirs liés à votre profession ?
J’en ai plusieurs ! Il y a la couverture de la Coupe du Monde de football au Brésil en 2014 pour RMC et même si, je n’étais pas présent dans les stades, j’étais au Brésil et j’ai pu me rendre compte en vrai de l’effervescence qu’il y avait dans le pays durant cet événement planétaire.
Aussi, je citerais, une demi-finale de la Ligue des Champions opposant le Real Madrid au FC Barcelone à Santiago Bernabéu lorsque j’étais correspondant à RTL.
Enfin, mon troisième souvenir n’est pas sportif, mais en rapport avec les attentats de Paris en 2015 lorsque j’ai dû présenter sur RMC une émission spéciale autour de cette tragédie à la place des émissions sportives… Ce fut un moment assez particulier !
Pour le moment, quelles sont les interviews dont vous êtes le plus satisfait ?
Les deux interviews effectuées avec la collaboration de Christophe Dugarry… L’une avec Carlo Ancelotti à Munich et l’autre avec Zinedine Zidane à Madrid. C’est Christophe Dugarry qui a mené l’interview mais nous l’avons très bien travaillé ensemble ! Parfois, j’étais amené à relancer l’entrevue et au final, j’avais l’impression que nous avions réussi à créer quelque chose durant cet entretien du fait que certains propos, je ne les avais pas entendus ailleurs ! A chaque fois, l’échange entre Christophe Dugarry et l’entraîneur donnait une plus-value à l’interview et au final, le rendu fut très intéressant !
Carlo Ancelotti et Christophe Dugarry à l'Allianz Arena.
Madrid, une ville importante.
Je remarque que la ville de Madrid est très présente dans votre vie !
Peut-être ! Pour cette interview avec Zinedine Zidane à Madrid c’était la première fois que j’y retournais depuis trois ans sans y être allé. De cette ville, j’ai gardé le fait de parler espagnol couramment élément important dans notre profession pour solliciter des personnalités ou pour des traductions à faire.
Durant les ʺClasicoʺ, vous supportiez quelle équipe ?
Professionnellement, j’ai aimé vivre à Madrid. Sinon, durant les Clasico, je suis assez neutre. Toutefois, j’ai une tendresse pour l’Atlético Madrid car j’apprécie les valeurs de ce club mais sans être un supporter.
L’avenir.
Si vous avez la possibilité, quelles personnalités aimeriez-vous interviewer ?
J’aimerais beaucoup interviewer Pep Guardiola pour ce qu’il représente, pour son discours et pour sa façon de voir le football. Je pense que ce serait un échange assez passionnant sur le jeu et sur sa façon de concevoir le métier d’entraîneur.
Je vous le souhaite.
Petit aparté concernant votre famille. Quel regard porte votre entourage familial sur votre parcours professionnel ? Sont-ils fiers de vous ?
Oui, ils sont fiers et très contents !
Parfois, ils vous écoutent à la radio ?
Oui quand ils peuvent cela peut arriver ! Ma compagne n’est pas trop intéressée par le football mais parfois, elle m’écoute. C’est une belle petite attention de sa part. Pareillement pour mes parents.
Ce sont de belles attentions de vos proches. Cela doit vous toucher ?
Oui bien évidemment que cela fait plaisir !
Sa relation avec le sport.
Dans votre vie, vous accordez quelle importance au sport ?
Il est présent au quotidien dans mon travail mais pas assez dans la pratique à mon grand regret ! Entre mon planning, les compétitions officielles et ma vie personnelle ce n’est pas toujours simple de prendre du temps pour faire du sport… Mais l’envie est là ! (Rire).
Même si à une époque, je jouais un peu plus au football, aujourd’hui, je retrouve mes confrères de RMC le samedi matin pour quelques matchs… Une fois par semaine c’est déjà pas mal !
Vous évoluez à quel poste ?
Je suis gardien de but.
Vous avez quel niveau ?
Complétement amateur ! (Rire).
Vous auriez aimé devenir un sportif professionnel ?
L’idée m’a traversé l’esprit quand j’étais plus jeune mais je me suis vite rendu compte que cela était impossible.
Hormis le football, quels autres sports appréciez-vous ?
J’aime bien le cyclisme, certains sports durant les Jeux Olympiques, les sports collectifs comme le handball ou le rugby mais dans l’ensemble rien n’atteint le football.
Récemment, vous avez déclaré dans une interview que vous êtes un amateur de poker ?
Oui effectivement, je suis un grand fan de poker ! Je joue beaucoup mais pas assez pour développer mon niveau de jeu. J’y joue parfois entre amis et quelques fois sur internet mais comme pour le football, il faut du temps pour bien y jouer et pour le moment, je n’en ai pas assez.
Quels sportifs que vous avez rencontrés, vous ont fait une bonne impression ?
Je dirai les anciens sportifs qui sont devenus consultants car c’est avec ces personnes que j’ai créé le plus de relations du fait que je les vois régulièrement. Je peux vous citer les consultants de RMC comme Christophe Dugarry, Jean-Michel Larqué, Luis Fernandez au temps où il évoluait avec nous, Rolland Courbis, Jérôme Rothen ou encore Éric Di Meco puisque j’ai vraiment appris à les connaître. Chacun à sa propre personnalité et c’est souvent de bonnes personnes !
Vous avez raison de le souligner !
L'Affiche Officielle de Team Duga sur RMC.
Enfin, pour conclure l’interview, que pouvons-nous vous souhaiter pour l’avenir ?
De continuer mon métier avec ce même grand plaisir qui m’anime car j’aime profondément ma profession. Que ma réussite professionnelle se poursuive !
Je vous le souhaite Mr Tourre.
Je vous remercie. C’est gentil de votre part !
Je vous remercie Monsieur Tourre pour ces belles confidences !
Je vous souhaite une excellente continuation !
Propos recueillis par M. Bensalah Jeudi 9 Février 2017
Si vous souhaitez suivre l'actualité de Jean-Louis Tourre, veuillez-vous diriger vers les sites suivants :
Twitter : @jltourre
RMC Sport : http://rmcsport.bfmtv.com/
RMC : http://rmc.bfmtv.com/
Jean-Louis Tourre présente deux émissions sur RMC Sport :
"Team Duga" du lundi au jeudi de 18h00 à 20h00.
Il co-anime avec Jean-Michel Larqué le programme "Larque Foot" tous les vendredis de 18h00 à 20h00.